Jury professionnel Biennale de la jeune création 2022

Jury professionnel Biennale de la jeune création 2022

image de couverture page

Pour la prochaine édition de la Biennale de la jeune création, le centre d'art a souhaité modifier les modalités de candidatures en associant plus étroitement plusieurs Écoles supérieures d'art au processus de présélection. L’École nationale supérieure d’arts de Paris Cergy, l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, Le Talm Tours/Angers/Le Mans, l’École nationale supérieure d’art de Bourges, l’École des Beaux-Arts de Nantes/Saint-Nazaire, l’École supérieure d’art de Clermont Métropole, l’École européenne supérieure d’art de Bretagne Rennes/Quimper, l’Institut supérieur des arts et du design de Toulouse, l’École supérieure d’arts et médias Caen/Cherbourg ont proposé chacune quinze dossiers d'artistes diplômé·e·s entre 2016 et 2021. À la suite de cet appel à candidatures, un jury de professionnelles et d’acteurs et d'actrices loca·ux·les ont retenu onze candidat·e·s faisant preuve d’une démarche artistique singulière, originale et pertinente.

 Découvrez le jury professionnel de la Biennale de la jeune création 2022.

Marie Cantos

Marie Cantos est autrice de textes, d’expositions et de conférences performées – activités qu’elle envisage comme différents déploiements d’une seule et même recherche, à la fois théorique et pratique.

Diplômée en Lettres modernes et en Histoire de l’art contemporain, membre de C|E|A et de l’AICA-France, elle écrit depuis une vingtaine d’années, et intervient régulièrement en écoles supérieures d’art. Marie Cantos a travaillé une dizaine d’années à la conception et coordination de projets artistiques et pédagogiques, avant de développer ses projets éditoriaux, curatoriaux et performanciels en indépendante. En parallèle de ses projets personnels, elle a été, de 2014 à 2017, programmatrice associée à PA|Plateforme de création contemporaine, et elle a assuré, en 2018, la direction artistique d’Art On Paper, Brussels International Contemporary Drawing Fair. Elle est membre du comité technique d’acquisition du FRAC Occitanie Montpellier depuis 2017, et assure, aux côtés de Doria Tichit, la codirection de L’ahah depuis 2018.

En savoir plus

Julie Crenn

Julie Crenn est docteure en histoire de l’art, critique d’art (AICA) et commissaire d’expositions indépendante. Depuis 2018, elle est commissaire associée à la programmation du Transpalette – Centre d’art contemporain de Bourges.

En 2005, elle obtient un Master recherche en histoire et critique des arts à l’université Rennes 2, dont le mémoire propose une lecture politique de l'œuvre Frida Kahlo. Dans la continuité de ses recherches sur les pratiques féministes et décoloniales, elle reçoit en 2012 le titre de docteure en Arts (histoire et théorie) à l’Université Michel de Montaigne, Bordeaux III. Sa thèse est une réflexion sur les pratiques textiles contemporaines (de 1970 à nos jours). Depuis, elle mène une recherche intersectionnelle portée par le vivant, les corps, les mémoires et les militances artistiques.

En savoir plus

Camille Paulhan

Camille Paulhan est historienne de l’art, critique d’art et enseignante. Elle a soutenu en 2014 une thèse de doctorat portant sur le périssable dans l’art des années 1960-1970. Membre de l’AICA-France, elle publie régulièrement dans des revues papier et en ligne, spécialisées comme généralistes (02, art press, AWARE, Clubsandwich magazine, Critique d’art, Espace, Esse, Flush, Hippocampe, Josefffine, La belle revue, Marges, Possible, Specific Cheeses, Thankyouforcoming…). Elle enseigne l’histoire de l’art à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon. Elle vient de publier Couper à travers les ronces (2021) aux éditions Sombres torrents, ainsi qu’un entretien avec Esther Ferrer (2022) aux éditions Manuella, en collaboration avec AWARE.

Recherches en cours : livres d’or d’expositions, ratages de la critique d’art, chewing-gum, scène artistique castelroussine, techniques de forge, petites énergies, irreproductibilités, ateliers d’artistes, œuvres en convalescence…

En savoir plus

Leïla Simon

Parallèlement à ses études d’Histoire de l’Architecture et de l'Art Leïla Simon se spécialise en art contemporain. Commissaire d'expositions et critique d’art indépendante – crieuse publique – elle codirige également l’Espace d’art contemporain Les Roches. Elle fait partie du conseil d'administration de C-E-A (association française des commissaires d'exposition) ainsi que du comité rédactionnel de la revue Possible. Spécialiste, entre autres, de céramique contemporaine, elle a été invitée par l’École Nationale Supérieure d'Art de Limoges à diriger le Post-diplôme Kaolin 2017 - 2018, puis les résidences artistiques de La Borne.

En savoir plus

Doria Tichit

Doria Tichit est docteure en Philosophie, historienne de l’art de l’Inde, et auteure. Diplômée en histoire de l’art et en archéologie (Sorbonne Université) et en études indiennes (Sorbonne-Nouvelle), elle poursuit ses recherches amorcées en Maîtrise et en DEA sur la mise en scène du divin en Inde médiévale en doctorat dans le cadre du projet transdisciplinaire, The Indian Temple : Production, Place and Patronage, porté par The British Museum, The Welsh School of Architecture, Cardiff University et la School of Oriental and African Studies, Londres. Sa thèse est une réflexion sur la synergie entre sculpture et architecture dans la création d’un lieu dédié à la rencontre entre le dévot et le dieu qu’il révère. Depuis 2011, elle enseigne pour différentes institutions dont Sotheby’s Institute of Art, School of Oriental and African Studies, Victoria & Albert Museum. En 2015, elle rejoint la direction de la Fondation Bagri – fondation qui contribue au rayonnement des cultures asiatiques à travers le développement de collaborations et de projets établissant des passerelles entre différentes époques et disciplines. Elle assure, depuis septembre 2018, aux côtés de Marie Cantos, la codirection de L’ahah, association qui a pour vocation de proposer aux artistes plasticienn·e·s un accompagnement personnalisé et sur le long terme et de favoriser le rayonnement de la création contemporaine et de la recherche en arts.